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Sécurité des portails web : ce qu’il ne faut surtout pas négliger

En 2025, les portails web jouent un rôle stratégique dans les opérations des entreprises. Qu’il s’agisse d’un portail client, d’un extranet partenaire ou d’un intranet collaborateur, ces plateformes permettent d’accéder à des données sensibles, de déclencher des actions métier et d’interagir avec des systèmes critiques. Et parce qu’ils sont exposés sur Internet, les portails web sont des cibles de choix pour les cyberattaques.

Protéger ces points d’entrée n’est donc pas une option, c’est une exigence métier, réglementaire et réputationnelle.

Un portail web, c’est bien plus qu’un site

Contrairement à un site vitrine, un portail web est une application dynamique, connectée à des bases de données, à des services tiers (API, ERP, CRM etc.) et souvent à des outils d’authentification. Il propose des interfaces personnalisées selon les rôles (client, partenaire, RH, etc.) et permet à chaque utilisateur d’interagir avec l’information en temps réel.

Mais cette richesse fonctionnelle a un prix : elle élargit considérablement la surface d’attaque.

Les principales menaces qui pèsent sur les portails web en 2025

1. Contrôle d’accès défaillant

Lorsque les rôles utilisateurs ne sont pas bien cloisonnés, un utilisateur mal intentionné peut accéder à des données ou fonctionnalités qui ne lui sont pas destinées. C’est ce qu’on appelle une faille de contrôle d’accès, qui fait partie des vulnérabilités les plus signalées.

Ce qu’il faut faire :

  • Vérifier côté serveur chaque permission
  • Appliquer le principe du moindre privilège
  • Auditer régulièrement les droits des utilisateurs

2. Injections SQL, NoSQL, XSS

Malgré la sensibilisation croissante, les attaques par injection restent fréquentes, surtout sur les portails contenant des formulaires ou des champs de recherche. Une entrée mal filtrée peut suffire à compromettre la base de données ou à exécuter du code malveillant côté utilisateur.

Bonne pratique :

  • Valider chaque saisie selon son contexte (SQL, HTML, JavaScript etc.)
  • Utiliser des requêtes paramétrées
  • Mettre en place une politique CSP (Content Security Policy)

3. Authentification faible et gestion de session peu fiable

Les portails web gèrent des sessions utilisateurs souvent prolongées. Sans mesure adaptée, un attaquant peut voler une session valide ou contourner l’authentification. En 2025, les attaques par session hijacking sont encore nombreuses.

À mettre en place :

  • Authentification multifacteur (MFA)
  • Expiration automatique des sessions
  • Jetons d’accès chiffrés et stockés de façon sécurisée

4. API mal protégées

Un portail web interagit souvent avec un système d’information via des APIs (services de réservation, espace client, CRM etc.). Mal sécurisées, ces APIs peuvent exposer des données critiques ou des fonctions métier.

Bon réflexe :

  • Contrôle d’accès strict à chaque endpoint
  • Surveillance des appels suspects
  • Limitation des droits selon le type d’utilisateur

5. Composants tiers vulnérables

Bibliothèques JavaScript, plugins de reporting, services tiers etc. Les portails web modernes s’appuient sur une chaîne logicielle complexe. Une seule faille dans une dépendance suffit à compromettre l’ensemble.

Ce qu’il faut faire :

  • Tenir à jour la liste des composants via un SBOM (Software Bill of Materials)
  • Supprimer les dépendances non utilisées
  • Mettre en place des scans de sécurité automatisés à chaque mise à jour

Construire un portail sécurisé : les bonnes pratiques

  1. Intégrer la sécurité dès la conception (DevSecOps)

Un portail sécurisé, ça commence dès les premières lignes de code. Intégrer la sécurité dans le cycle de développement (SDLC) permet d’identifier les failles avant même la mise en production.

Exemples de pratiques DevSecOps :

  • Scans SAST/DAST à chaque pull request
  • Revue de code orientée sécurité
  • Tests de logique métier par des analystes

  1. Tester en continu et surveiller en temps réel

Les menaces évoluent, les utilisateurs aussi. La sécurité d’un portail doit donc être dynamique : tester, corriger, surveiller.

Checklist :

  • Tests d’intrusion réguliers
  • Monitoring des comportements utilisateurs
  • Journalisation des événements de sécurité

  1. Tirer parti de l’IA pour détecter les anomalies

Les outils modernes utilisent l’intelligence artificielle pour détecter des comportements anormaux ou des attaques en cours : connexions inhabituelles, exfiltration de données, requêtes API suspectes.

Ce qu’on oublie souvent 

  • Les erreurs de configuration : ports ouverts, messages d’erreur trop détaillés, bucket cloud non protégé, ce sont des portes d’entrée invisibles mais redoutables.
  • La logique métier : un portail peut être contourné sans piratage technique, simplement en abusant de sa logique (ex. : accéder à un document sans validation préalable).
  • L’impact du RGPD : la sécurité n’est pas qu’une affaire technique. En cas de fuite de données, c’est aussi la réputation de l’entreprise et sa conformité légale qui sont en jeu.

Un portail non sécurisé n’est pas seulement une vulnérabilité technique : c’est un risque direct sur la relation client-partenaire et sur la pérennité de l’entreprise.  Chez SIWAY, nous vous accompagnons dans la conception de portails web sécurisés, en combinant expertise Salesforce, intégration API et meilleures pratiques DevSecOps. Nos équipes mettent en place des solutions robustes et conformes aux standards internationaux pour protéger vos données et renforcer la confiance de vos utilisateurs.

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